Helio
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 Les berceaux de la terreur...!

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_Doctor_G
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MessageSujet: Les berceaux de la terreur...!   Les berceaux de la terreur...! I_icon_minitimeDim 13 Déc - 17:32

Jacques Monnier mène une vie calme, douce, dans cette belle Auvergne qu'il a appris à aimer à son retour d'Algérie, où ses parents avaient vécu comme beaucoup de fonctionnaires français. Jacques Monnier, le brocanteur, a connu la guerre, les combats à mains nues, les corps à corps dans la nuit. C'est un aventurier, un baroudeur, qui a renoncé à la vie d'aventures pour une femme, Élisa, une italienne aux grands yeux sombres qui lui a appris la douceur d'un foyer, le bonheur du silence, la richesse de l'oubli. Ils tiennent ensemble le magasin de brocante, et la saison finie. Élisa part en Italie pendant quelques jours dans sa famille, qui est installée près de Padoue. Jacques profite de ces huit jours de solitude pour visiter les fermes et les villages de la région à la recherche de meubles anciens et d'objets précieux qu'il achète le bon prix aux paysans méfiants. Voilà pourquoi en ce jour de novembre orageux, il se trouve sur une route déserte de la Haute Loire, au volant de sa 2 CV verte qui cahote avec difficulté dans les côtes.

Il faut connaître la région pour savoir qu'il existe des chemins qui ne mènent nulle part, qui s'engouffrent dans les sous-bois et meurent au pied d'un arbre. Les routes qui serpentent à l'horizon montent vers le ciel et le silence, frôlent les ravins, contournent des à-pics et semblent éviter tout village, tout hameau, toute trace de vie. La notion de solitude, d'isolement est si intense que le voyageur étranger en éprouve quelques malaises et retrousse chemin. Jacques Monnier s'apprête à faire de même.

Cette route ne conduit nulle part, s'exclame-t-il en sortant de la voiture dont il a soigneusement serré le frein à main. Une rafale de vent le plaque contre l'automobile, un hurlement sinistre siffle à ses oreilles. Les nuages noirs qui courent vers lui sont brusquement déchirés par un éclair., le tonnerre explose et fait trembler la terre, la pluie crépite et se déchaîne. Jacques essaie d'ouvrir sa portière pour se mettre à l'abri, mais inexplicablement, la portière refuse de s'ouvrir, elle est coincée. Jacques tire de toutes ses forces, la pluie l'aveugle et soudain, une flèche de feu tombe à quelques mètres de lui, faisant jaillir des flammes d'un arbre qui s'effondre. La foudre. En courant, Jacques contourne sa voiture, ouvre l'autre portière, celle du côté opposé et se jette dans l'habitacle sec et rassurant de la 2 CV qui tangue sous les rafales du vent furieux. En quelques minutes, les nuages qui s'amoncellent font croire à la nuit. Les ombres noient le paysage magnifique.


A nouveau la foudre secoue le ciel. Les lumières s'éteignent. La pluie devient si violente que la bâche de la voiture semble sur le point d'éclater, des rigoles de pluie s'infiltrent et tombent sur la nuque de Jacques qui frissonne de froid. Il ne distingue plus rien à travers les vitres. Jacques a peur. Une peur honorable et bien compréhensible, la peur des éléments naturels déchaînés, contre lesquels on ne peut rien entreprendre, rien tenter. Jacques se glisse au volant. Il veut repartir, quitter ce plateau exposé, se rapprocher d'un village. Il s'aperçoit soudain qu'il n'a plus ses clefs...! Il fouille fébrilement dans ses poches, par terre, sous les sièges. Rien. Il ouvre la portière, tombe à genoux sur l'herbe, griffe la terre de ses doigts, sent des trombes d'eau se déverser sur lui. Ses doigts rencontrent enfin un morceau de métal froid, il s'empare triomphalement de son trousseau de clefs. Il se rue dans la 2 CV, met le contact, démarre. Les essuie-glaces balaient la vitre si lentement qu'ils ne servent à rien. Jacques allume les phares. Une lueur pâle flotte devant lui, il accélère, la voiture monte sur le talus, zigzague ; il suit la route à tâtons, plonge dans une flaque d'eau, contourne un bosquet et se retrouve brutalement dans le calme d'une cour de ferme...!
Il se range devant la longue et basse maison, se précipite dehors et s'arrête, stupéfait. La pluie a cessé. Jacques avance vers la porte de la ferme, essuie ses cheveux trempés, frotte son pantalon taché de boue, reprend son souffle, attend que les battements de son cœur soient calmés, puis frappe à la porte. Il regarde autour de lui, apprécie la majesté des bâtiments qui datent d'une lointaine époque, les toits pentus recouverts de vieilles tuiles, les pierres vénérables cerclées d'ocre et usées par le vent rageur. Il frappe à nouveau à la porte d'entrée. Machinalement, il se recule. Un filet de fumée sort de la cheminée. Une lumière se voit à travers la vitre de la fenêtre étroite. Il frappe une troisième fois et lance d'une voix forte : "Holà, il y a quelqu'un ?".


Il éprouve brusquement l'angoissante sensation d'être observé. Il se retourne. Dans l'obscurité d'une grange, il croit apercevoir deux points brillants, rouges, comme des yeux. "Il y a quelqu'un ?" Jacques s'approche de la porte, pose la main sur la poignée et entre. Dans la salle sombre brûle un bon feu de bois. La cheminée est vaste, haute et profonde. Des bancs de bois sont disposés près du feu, de part et d'autre du chaudron noir qui se balance lentement au-dessus des flammes qui le lèchent. Sur la longue table de bois cirée, une miche de pain est posée sur un plat de bois. Un long couteau au manche de corne luit de toute sa lame effilée. Une horloge martèle le temps de son balancier de cuivre et Jacques s'aperçoit avec surprise que les aiguilles manquent au cadran, et que cette horloge ne marque donc aucune heure. Un lit haut et étroit occupe un mur, au fond de la pièce. Et près de ce lit sont alignés trois berceaux. Jacques s'approche du feu, présente ses mains à la chaleur des flammes et aperçoit une carafe de vin posée sur une table. Il a soif mais n'ose se servir. Les fermiers ont dû être retardés par l'orage pense-t-il, et ne vont pas tardais à rentrer. Alors calmement Jacques s'assoit et attend. Il allume une, deux, puis trois cigarettes. Les minutes passent. Personne ne vient. Brusquement il sursaute. Il s'est endormi. Et pendant son sommeil quelque chose vient de se produire.

Il y a quelqu'un ? Le silence lui répond. Il frotte ses yeux. Sur les dalles luisantes, il aperçoit des traces humides, une traînée mouillée qui va de la porte à la cheminée. Puis de la cheminée au lit. Une sensation s'éveille en lui, qu'il refréné et veut nier. Il n'est plus seul dans cette pièce obscure. Il ressent une vie proche de lui, un souffle, un regard. Jacques Monnier a trente-sept ans, il a connu la guerre, les combats à mains nues, les corps à corps dans la nuit, pourtant il a peur. Une peur irraisonnée qui le pousse à partir. Il reboutonne sa veste et se dirige vers la porte. Mais au moment de sortir, il se sent obligé de regarder en arrière. Et ce qu'il aperçoit le glace d'effroi. Quelque chose de minuscule semble bouger sur le rebord d'un des trois berceaux alignés près du lit. Jacques fronce les sourcils, le cœur battant, s'approche lentement, une brusque sueur recouvre son front, il fait encore un pas et arrive devant les trois berceaux alignés. Et là, il pousse un cri affreux.

Dans chacun des trois berceaux repose le corps d'un bébé. Plus exactement, ce qui remue dans ces trois berceaux à la taille, l'aspect d'un bébé mais ce ne sont pas des bébés. Ce sont des vieux, de très vieux bébés, leur peau est ridée, une barbe blanche entoure leur visage, leurs mains sont osseuses, les doigts déformés. Et dans les visages abîmés par le temps, brillent de petits yeux noirs très vifs, qui le fixent avec moquerie et un sourire hideux, édenté, retrousse les lèvres parcheminées. Les trois vieillards, dans les trois berceaux, lui jettent des regards si perçants que Jacques bondit, traverse la pièce en courant, sort dans la cour et se précipite dans sa voiture. de la grange sombre sort lentement un immense chien noir aux yeux rouges qui le regarde partir sans aboyer.

Le lendemain Jacques est revenu avec un ami médecin. La porte de la ferme était fermée, couverte de poussière et de boue, comme si on ne l'avait pas ouverte depuis longtemps. Les deux hommes décidèrent d'alerter la gendarmerie : ils furent accueillis par des sourires. La ferme était abandonnée depuis fort longtemps, depuis la guerre. Bien sur on la disait hantée, mais de là à voir des bébés vieillards..! Jacques retourna à plusieurs reprises dans cet endroit maudit. Il ne trouva qu'une ferme abandonnée, les portes fermées, les volets à moitié arrachés par le vent.

Ce témoignage a été envoyé à un journal très sérieux. Une enquête a été faite, sans aucune réponse. Le témoin fini par ces mots : "Ce n'est peut-être qu'un hasard, mais cette ferme est située à l'endroit où l'on a vu la dernière fois la bête du Gévaudan"...
Un hasard ? Peut-être pas...!
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Les berceaux de la terreur...!
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